Little Big Planet 2, Very Very Big Editeur

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Le petit sackboy emblématique de Sony revient dans une version améliorée (encore heureux) du premier opus, très riche en possibilités.

Vu que ce jeu est un joyeux bordel, je vois pas pourquoi je me prendrais la tête à vous écrire un test structuré. Donc je vais partir dans tous les sens en vous parlant de ce qui me passe par la tête en pensant à ce jeu. Vous raconter des moments de jeu, des niveaux marrants mais aussi des trucs qui n’ont rien a voir.

Début du jeu, je retrouve mon sackboy dans la tenue où je l’avais lâchement abandonné il y a maintenant un certain temps. Après une petite balade posant le contexte de ce monde merveilleux, créé par les rêves de tous les êtres de notre Terre, me voilà attaqué par le Negativitron, une machine diabolique qui s’en prend à Little Big Planet pour voler toutes ses créations. C’est la base du scénario de ce second opus. Pour contrer les plans diaboliques du Negativitron, on va croiser une bande d’éclopés trouillards qui préfère vous mettre en première ligne pour avancer dans ce joyeux bordel.

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LBP et son univers de bric et de broc, ça me rappelle un peu les collages en cours d’arts plastiques au collège.
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Moi ma couleur préférée c’est le fluo.
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Certains niveaux peuvent avoir une vue de haut.
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Le design des personnages est toujours aussi sympa.

A partir de là, vous allez « subir » une succession de niveaux qui vont vous présenter une à une les nouveautés de LBP 2. Grapinator, creatinator, grabinator, controlinator, sackbots et autres canons à eau ou à gâteau. Les nouveautés sont tellement nombreuses qu’on a l’impression de les utiliser qu’au moment de leur présentation. Je m’explique, dans le premier monde vous deviendrez le roi du grappin puis le second monde vous obligera à jouer du canon, arrivé dans l’usine vous utiliserez vos gants pour conduire vos sackbots à destination à tous les niveaux. Enfin vous jouerez aux pompiers avec votre casque lanceur d’eau dans la forêt magique. Finalement vous n’avez jamais l’impression de maîtriser tous ces éléments tant ils défilent rapidement dans le mode histoire.

Finalement vous butez le Negativitron et le monde de LBP est encore sauvé. Merde, désolé pour le spoil. En même temps avec ce genre de jeu les lecteurs qui pensaient que le mal allait s’en sortir méritent d’être spoilés. Donc finalement, le mode story de LBP est, pour ma part, largement plus décevant que dans le premier opus. Le level design est franchement génial, les graphismes sont superbes mais l’histoire ne m’a jamais passionné et l’ambiance est très décevante. Heureusement pour Media Molecule, les braves gens qui achètent leur suite à 70€ vont en plus, participer grandement à sa réussite. Pour cela rien de bien compliqué. Il suffit de se mater les 79 didacticiels du mode création de niveaux. Vous en serez d’ailleurs récompensé par un trophée. Bah oui, 8h de vidéo afin de faire de vous un développeur de niveau bénévole ça vaut bien un petit trophée pour vous redonner le sourire.

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Oh il sont pas trop mignons ?
Pour ma part j’avais déjà donné sur LBP 1. Après une premier niveau de pure plate forme au level design catastrophique et à l’ambiance toute moisie avec des ennemis qui ne fonctionnaient même pas, j’avais eu l’idée du siècle (si si). Depuis, le monde entier doit se rappeler de mon fameux niveau de paintball. Où deux joueurs ou plus pouvaient s’amuser gaiement à se painturlurer la gueule. Un succès mondial, plusieurs milliers de visites et des propositions d’embauche dans toutes les plus grandes boites de jeu. Mais bon je préfère rester indépendant.

Du coup, pour ce nouvel opus, je sais que mon esprit réserve encore quelques surprises magiques, quelques pépites vidéo-ludiques auxquelles personne ne s’attend. Mais pour le moment je préfère ne pas en glander une et profiter gentiment de la créativité des autres. Et tout y passe. Comme le mode solo nous le suggérait, on peut cette fois créer des jeux dans le jeu. Du coup, les niveaux de courses sont légions tout comme les shoot’em up à l’ancienne où les répliques d’autres jeux dans l’univers de LBP. Limbo est d’ailleurs un de mes préférés. Mais tout y passe. Vous pensez à un jeu, tapez le nom dans le moteur de recherche de niveaux et hop. Plants VS Zombies, Assassin’s Creed, Gears of War, Hitman, Resident Evil, FIFA (moins buggué que la version d’EA, je tiens à le signaler) sans oublier Mario et Sonic. Tout y passe, tout est dispo. Ajoutez à ça des niveaux musicaux, des films, du billard ou autre truc arcade et vous comprendrez vite que la seule limite est votre patience et votre imagination. En gros plus le temps passe et plus LBP2 est riche. Comme son aîné ce jeu se bonifie avec le temps et sa durée de vie est infinie. Juste un petit mot sur le niveau Frozen Flame. Un RPG d’environ 30 min pour le chapitre 1 qui se joue en coop de 1 à 4 joueurs. Chaque classe de personnage a ses particularités, ses contrôles et vous suivez votre petite aventure vu de haut. Cut scenes et boss, tout est là. Un mois de travail pour ce niveau et un grand bravo à son créateur. En espérant qu’il est pas découragé et que le chapitre 2 est en création.

Sinon jouer à plusieurs est le plus souvent très marrant. On peut s’attraper et se faire des crasses grâce au grappin et aux gants qui permettent de lancer des joueurs n’importe où. Les passages prévus pour 4 joueurs demandent un minimun de synchronisation et sont toujours très bien foutus. Et puis on se fait vite des amis en essayant de faire 100% des zones multi. Même si ton pote est un gamin du nouveau Mexique de 10 ans refusant de t’obéir. C’est la vie.

Et comment parler de ce jeu sans mentionner l’épisode de LBP Prehistoric Moves qui, comme son nom l’indique, nous permet d’utiliser notre bilboquet de manière si intelligente. Prévu pour deux joueurs, le premier joue à LBP normalement pendant que le second fait du bilboquet pour bouger des blocs roses qui entravent l’aventure du premier joueur. C’est marrant 5 minutes et ça tombe bien c’est à peu près la durée de vie de cet épisode. J’en dirai donc pas plus dessus.

Pour reprendre la formule de Nachcar dans le test de LBP, ce jeu va diviser la communauté de joueurs PS3. Car plus que jamais l’intérêt de ce titre va reposer sur la puissance de son éditeur. Je dirais même la superpuissance de son éditeur.

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