Élixir d’Octave le vampire – Tempête sous un crâne

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La puissance du vampire tient à ce que personne ne croit à son existence… Mais dans ce cas, qu’est-ce qui nous attire en lui ?

Après une traversée transatlantique épique au début de l’automne, nous nous décidons en cette fin d’année à retourner chez « Tempête sous un crâne » pour rencontrer un étrange vampire, Octave. Il demeure dans un arrondissement du sud-ouest parisien, le XVème, et rode toutes les nuits à la recherche de ses victimes. Les trois créateurs de l’enseigne, Hélène, Jonathan et Patrick ont réussi à localiser Octave, et nous ont invités à la demande du voisinage pour une chasse aux vampires.

Notre équipe de choc arrive pour la battue, motivée et forcément un peu en retard, Jelypat s’étant arrêté en chemin pour dévaliser le rayon Gousses d’ail du supermarché voisin. Nous sommes accueillis par Jonathan et Thomas qui nous font part de l’évolution de dernière minute de notre mission, il y a bien plus urgent que de partir à la chasse…

L’élixir d’Octave le Vampire

Le domicile d’Octave a été identifié et il est possible d’y pénétrer avant le lever du jour. Il semblerait que ce dernier ait découvert l’élixir d’immortalité, ce qui expliquerait l’inefficacité des précédentes chasses. Nous devons à tout prix nous en emparer avant son retour.

Nous entrons assez facilement dans l’appartement du vampire qui ne doit pas craindre les cambrioleurs, et découvrons à la lumière de nos lampes frontales un décor très bourgeois. Ses goûts sont classiques et collent bien à son âge, 364 ans. Le mobilier est en bois sombre, les murs sont recouverts de tapisserie et ornés de quelques cadres, une vieille horloge fermée par un étrange cadenas trône dans un coin de la pièce. L’atmosphère est plutôt agréable et nous ne ressentons pas la pression du temps, il fait bon se reposer chez Octave.

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La fouille n’est pas évidente, et nous devons repasser plusieurs fois sur chaque élément pour en découvrir les secrets. Notre équipe n’est pas très efficace et nous nous demandons si le vampire n’a pas aussi trouvé l’élixir de somnolence. Il est temps de prendre des forces et nous attaquons à pleines dents l’ail que nous avons apporté. Bien plus en forme, la suite s’enchaine beaucoup plus facilement.

La progression est relativement linéaire, les énigmes sont originales, demandent de l’observation et de la synthèse. L’une d’elles est construite autour d’un élément assez rare que « Tempête sous un crâne » affectionne particulièrement, même si cela complexifie le rangement de la salle. Une autre épreuve demande de la concentration et relaxation d’un joueur, qui n’est pas aidé par l’habituel comportement bordélique de notre équipe, le GM doit bien s’amuser à nous regarder. Quelques objets sont à usage unique et sont remplacés pour chaque partie, c’est toujours une bonne surprise. Enfin, s’il n’y a pas d’anachronisme puisque l’aventure est censée se dérouler à notre époque, la présence d’un élément un peu trop moderne pour un appartement d’un vieux vampire nous surprend, c’est presque dommage.

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Si l’immersion est assez réussie dans une partie de l’aventure, elle est néanmoins inégale sur la durée, malgré la présence de musiques, bruitages et d’un éclairage bien pensé. Comme à notre habitude, il nous faut toujours un peu d’aide du GM et les échanges se font par l’intermédiaire d’un écran accroché au mur, c’est très classique mais ne favorise pas non plus l’immersion.

L’élixir est découvert au bout de 51 minutes et nous quittons l’appartement victorieux, nous pouvons nous jeter sur les bonbons pour faire passer cet entêtant goût d’ail cru. Le débriefing se fait avec les créateurs de la salle et nous partageons très librement notre ressenti. Je suis le seul Polygamer à avoir fait les deux missions de l’enseigne, et si les « Naufragés du Liberté » ont ma préférence pour la très grande cohérence scénaristique et ludique, « L’élixir d’Octave le vampire » est néanmoins une belle aventure qui réserve des surprises.

P.S. Nous avons réussi à subtiliser un peu d’élixir avant de remettre le flacon à notre GM, nous vous ferons un compte rendu de notre immortalité lors d’un prochain article.

L’avis de toma021

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Premier voyage pour ma part dans le 15e arrondissement de paris pour rencontrer l’équipe de Tempête sous un crâne. Une bien drôle de phaçon de nous mettre en jambe puisqu’il phaut quand même traverser tout Paris avant d’atteindre un lieu hanté non pas par un phantôme mais bien par un Vampire qui phait des siennes dans le quartier. Ce n’est donc ni Nosphératu ni Dracula mais bien Octave à qui l’équipe de Polygamer phit la chasse pendant 60 minutes. Et nous nous sommes aphranchis avec brio de notre mission.

Smy a déjà bien résumé notre aventure ainsi que l’ambiance phorte de la salle donc je ne pherai pas de commentaire particulier dessus sachant que les seuls bémols sont ephéctivement la présence d’une tablette (oui moi je spoile), peut-être un peu trop phuturiste pour un vieux vampire et la taille totale de la salle un peu phaible. Les énigmes quant à elles sont variées et c’est toujours un plus phort appréciable.

L’aventure a donc été agréable mais quelques petites métamorfoses (alors en essayant de ne pas spoiler cette fois… entretien d’une énigme sur un tableau, présence de « surprises » sur la phin et remplacement de cette phameuse tablette) permettraient surement de la hisser un peu pus haut dans le coeur des habitués.

PS : Non, je ne suis pas phou et je n’ai aucun souci entre les F et les ph ! C’est juste que personne n’écoute dans cette équipe.

L’avis de Fylo

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Le thème du vampire est un thème qui marche plutôt bien généralement, quelque-soit son adaptation d’ailleurs : Livre, film, jeu vidéo et bien entendu, escape game. Et dans la check-list du parfait petit suceur de sang, L’Elixir d’Octave coche quasiment toutes les cases. Dans celle de l’Escape Game aussi d’ailleurs : Beaucoup de fouille, un peu d’ambiance, assez peu de cadenas, quelques énigmes ingénieuses… mais voilà, la sauce (ketchup ?) ne prend pas, la faute à beaucoup trop d’errances thématiques. Des éléments parfois « what the fuck » qui n’ont rien à faire dans l’appartement d’un vampire, m’ont sorti de l’histoire et du jeu dans lequel j’étais immergé. C’est dommage car il y avait sans doute mieux à faire. D’autant plus que le thème est finalement assez peu répandu dans les salles ouvertes jusqu’à présent (pour ma part c’était mon premier escape vampirique). Une salle sans doute très sympathique pour des débutants, mais assez loin des exigences de joueurs expérimentés.

L’avis de l’Acariâtre

Les salles s’enchaînent et le niveau d’exigence augmente, c’est plutôt logique. L’élixir d’Octave ne suscitera pas chez nous l’émerveillement des débuts, que seules quelques salles vraiment exceptionnelles nous réservent encore. Néanmoins il s’agit là d’une salle de bonne facture, apte à vous faire vivre une aventure en dehors du temps l’histoire d’une heure. Si vous aimez les escape games, tentez le voyage, l’équipe de Tempête sous un crâne connaît ses gammes.

Je tiens déjà à saluer l’accueil et l’introduction du jeu par le Game Master. L’équilibre n’est pas simple pour celui-ci entre la mise en place narrative, le sérieux des consignes et la convivialité nécessaire au jeu. Ceci d’autant plus quand des vieux briscards dans notre genre, essoufflés et excités, font tout pour le décontenancer. Mais Thomas en bon chef d’orchestre a tenu bon et su nous immerger dans l’énigme à venir, bravo à lui.

La salle elle-même réserve des énigmes peu nombreuses mais originales qui obligent à se triturer le cerveau (les nôtres sont visiblement en panne et nous peinons à accorder nos violons). Le décor, moins exotique que pour d’autre thèmes, est soigné mais l’ambiance presque trop sage. Un peu de folie sonore, théâtrale ou par l’intermédiaire du game master transformerait rapidement le tout en expérience encore plus mouvementée, pour le bonheur des joueurs, ces grands enfants.

La salle n’est pas grande et nous souffrons aussi d’etre cinq participants. Je pense sérieusement que cette salle est plus adaptée et réservera une aventure plus trépidante à un trio ou un quartet de joueurs.

Une salle donc, sans fausse note, mais qui gagnerait une mise en musique un peu plus rock’n’roll, n’est-ce-pas Octave ?

Le site de Tempête sous un crâne

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