7 Wonders, le merveilleux

12

Dans la famille des grands jeux de société qui ne sont pas noyés par la masse de jeux qui sort actuellement, 7 Wonders est à mon avis celui qui représente le mieux cette réussite.

C’est quoi ?

Un magnifique jeu de civilisation et un jeu de carte en même temps. Le pari le plus réussi d’Antoine Bauza (le créateur) est de proposer un jeu de civilisation qui se joue de 3 ( 2 avec une variante) à 7 joueurs en 30 à 40 minutes max. Moi je dis plutôt 10 minutes par joueurs mais ça reste très rapide. Le but va être de poser des cartes afin de développer le mieux possible sa civilisation. Vous aurez pour se faire des bâtiments de production, des bâtiments de commerce, des bâtiments militaires, des bâtiments culturels, des bâtiments scientifiques et des guildes. Comme tout succès qui se respecte un minimum, la famille s’est agrandie avec Leaders qui rajoute une catégorie de carte, devinez laquelle… des leaders, qui permettent de modifier un peu la partie. Enfin le dernier né de la famille est tout frais puisqu’il s’agit de Cities. L’extension qui cartonne au box-office comme aucune autre (diXit mon revendeur perso de jeux). Cette extension permet le jeu en équipe et apporte sa nouvelle catégorie de cartes, les cartes…cities, qui ont pour effet de troubler un peu les pistes.
Petit rappel pour les plus sceptiques, le jeu a reçu plus de 30 récompenses dont les plus grandes parmi lesquelles, le jeu de l’année allemand, Français et le tric trac d’or.

Dans les boites.

7WONDERS_LEADERS_CONTENT_3D-2838f.jpg
La première extension, Leaders, et son matériel.

Je vous regroupe les trois boites en une comme ça vous savez pas ce qui va avec quoi et vous êtes obligés de tout acheter. On trouve d’abord plein de cartes (148 + 40 + 36), un peu trop de plateaux de merveilles, on doit en être à 12 pour un jeu qui s’appelle 7 wonders c’est louche non ? Des jetons de victoires de guerre, des jetons de défaites de guerre, des jetons d’argent, des nouveaux jetons négatifs que je ne sais pas encore ce que c’est parce que j’ai pas déballer mon Cities, un carnet de score, une aide de jeu et un livret de règles.
Au final pas mal de matos pour un jeu de cartes. Les cartes sont jolies et les planches de merveilles aussi. On note au passage le gros clin d’oeil – hommage – plutôt sympathique aux colons de Catane avec le bonus offert lors d’Essen l’année dernière, une nouvelle merveille qui est donc l’île de Catane.

7WONDERS_CITIES_PACKAGING_BEAUTY_IMAGE-a2b33.jpg
Rien qu’à la gueule du gars à droite on voit que Cities est là pour se cogner un peu entre joueurs.

Comment on joue ?

Assez facilement une fois de plus. La partie se divise en trois tours (appelés âges). Tous les joueurs ont 7 cartes en main, vous devez poser une carte pour développer votre civilisation puis passer les cartes à votre voisin (le sens de rotation change à chaque âge). La dernière carte de chaque âge est défaussée.
L’âge 1 se concentre plus particulièrement sur la production mais il ne faudra pas oublier de commencer à accumuler les cartes scientifiques ou culturelles selon votre stratégie. Toutes les cartes ont un coût et certaines forment des chaînes. Du coup certaines logiques de développement apparaissent assez vite. Si aucune carte de votre main ne vous intéresse ou si vous ne pouvez en poser aucune à cause de son coût trop élevé, vous avez deux autres possibilités. Poser une carte face cachée sur le développement de votre merveille ou défausser une carte pour gagner 3 pièces.
Petits aperçu des cartes. Les cartes marrons et grises produisent des ressources utiles pour payer le coût des cartes à venir. Les cartes jaunes vous donnent des avantages de commerces afin de payer moins cher certaines transactions avec vos voisins. Les cartes culturelles vous offrent directement des points de victoires, les cartes vertes, scientifiques vous donnent aussi des points de victoire mais selon le nombre que vous avez réussi à collectionner. Enfin les guildes sont un peu plus complexe et viennent récompenser différentes stratégies.
Bien entendu, vu que les cartes changent de mains, on sait ce qu’on va laisser aux autres et cette vision n’empêche donc en aucun cas les petits coups de pute. La défausse ou glisser une carte face cachée sous sa merveille sont de parfaites occasions de mettre un grain de sable dans l’engrenage de votre voisin.

pic09.jpg
Une jolie photo piquée sur Google pour montrer à Tso que ouai il faut deux tables pour jouer à 7. Au passage vous avez pas envie de faire connaissance ? En même temps on dit que le jeu de société est à la mode, pas les joueurs…

Pour conclure

Repos Prod et Mr Antoine Bauza ont frappé un gros coup, que dis-je un énormissime coup avec ce 7 Wonders qui je le répète a déjà décroché tous les prix qu’il a croisé sur son passage. C’est simple toutes les personnes avec qui j’y ai joué l’ont acheté ensuite. Un jeu riche, simple, complet et rapide. Que demander de plus.

12 Commentaires
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *